Après la saison de triathlon, j’avais dans l’idée d’enchainer sur une préparation marathon de 6 semaines.
Mais depuis l’IM de Nice, je suis en « perte de vitesse » et je suis devenu un vrai diesel. J’ai donc du remplacer ma prépa marathon par un cycle de reprise en course à pied ! 4 mois sans faire de piste, ca laisse de grosse traces… j’ai du être super attentif à mon niveau de récupération pour ne pas me blesser.
Vu mon niveau de préparation, j’ai donc fait les 20km de Paris et le marathon de Toulouse dans l’optique de faire du rythme et tester quelques stratégies niveau alimentation.
C’est sur les 20km de Paris que j’ai commencé la course à pied en 2006 ! J’y retournai donc avec un grand plaisir pour ma 6eme participation. Bien évidemment le record de 1h11’01 de 2009 n’allait pas tomber….
Ayant oublié ma ceinture cardio à Toulouse, j’avais décidé de partir sur du 3’40 au kilo pendant la première partie du parcours, pour ensuite accélérer sur du 3’35 pour les10km suivants.
J’ai facilement rempli la première partie du contrat avec un passage en 37’… par contre j’ai coincé à partir du 16eme kilomètre et je suis repassé sur du 3’40 au kilo. Les différents repas/gouté/apéro du weekend parisien ont laissé des traces !
Une bonne course bien gérée en fonction des capacités du moment.
Ca boost toujours de doubler autant de personne dans une course !
Pour le championnat de France de Marathon à Toulouse, j’avais décidé de partir sur une tactique similaire. Encore sans ceinture cardio, mais cette ci fois car elle est de nouveau en panne… 3’55 au kilo pendant 25km, puis si je le peux accélération pour la fin du parcours!
Dès le départ, je me mets dans la foulée d’une féminine qui bénéficie d’un lièvre. Comme souvent les féminines de ce niveau ont un rythme super régulier. Malheureusement elle aura une défaillance dès le 15eme kilo, je lui ai donc faussé chemin pour commencer ma longue remontée.
Elle n’est pas la seule a voir des défaillances… le rythme de la plupart des concurrents a baissé alors que le semi n’est pas encore passé ! La chaleur et la gestion des ravitaillements par l’organisation ont fait des dégâts. En passant parmi les premiers j’ai moi-même rencontré pas mal de problème pour me ravitailler, c’était un peu une loterie… selon le stand on pouvait avoir un gobelet, une petite bouteille presque vide ou une bouteille d’1l pleine ! Je ne parle même pas des sucres façon « pause café » encore sous emballage papier ! Dès le semi j’avais déjà utilisé mes 4 gels pour palier à ces manques…
Vers le 28eme kilomètre, après un passage avec vent de face, mon rythme chute aussi brutalement ! Plus d’essence dans le moteur… l’abandon est proche ! Je me remotive en passant sur du 4’15 au kilo en me disant que ca me resservira dans un future proche…
Malgré mon allure fortement réduite je continue à « ramasser les morts » et avec l’apparition de bouteilles d’isostar au 35eme kilomètre, je reprends même des forces qui me permettront d’accélérer à la fin pour essayer de passer sous les 2h50. Mais non….
Pour mon 6eme marathon sec, je n’arrive toujours pas à faire un marathon plein. A ce demander si c’est possible ?